Six mois après le Brexit
Le 30 décembre 2020, aux douze coups de minuit, le Royaume-Uni a officiellement rompu son adhésion à l'Union européenne. Le Brexit, avec le retrait de l'Union douanière et du marché unique européens, était bel et bien devenu une réalité. Le 1er janvier, de nouvelles règles ont été introduites concernant les contrôles aux frontières et le commerce des marchandises. S'ensuivirent des images de circulation chaotique et de camionneurs bloqués sur les quais. Quel a été l'impact pour Distrilog Group ? Une brève évaluation.
Formalités douanières à l'importation
Au sein de Distrilog, l'impact du « British Exit » se ressent sur le département « importation » de nos expéditions, responsable du transport des conteneurs. Ce département s'occupe, pour différents clients, du traitement administratif des importations en provenance de pays tiers – soit des pays qui ne font pas partie de l'UE – dont le Royaume-Uni fait également partie depuis le 1er janvier.
Les marchandises en provenance du Royaume-Uni doivent continuer à respecter la législation et la réglementation européennes. Toutefois, pour la sécurité des produits et des aliments, elles doivent également être accompagnées de la documentation douanière nécessaire. Ces documents sont présentés à l'arrivée, traités et dédouanés afin que les marchandises soient en « libre circulation ». Avant le Brexit, aucune formalité douanière n'était effectuée lors de l'importation de marchandises en provenance du Royaume-Uni. À cette époque, il faisait en effet encore partie de l'Union européenne.
Quoi qu'il en soit, ce changement n'a pas entraîné une diminution de la charge de travail, bien au contraire. Le Brexit n'a pas entraîné de retards chez Distrilog Group. « Des directives concrètes et une bonne communication avec les clients concernés garantissent le traitement et la libération rapides des documents entrants. Combiné avec la réservation, en temps opportun, d'un créneau par le transporteur, ceci permet d'éviter des temps d'attente supplémentaires », explique Patrick Van Berckelaer, responsable de notre département expédition.
Délais d'attente pour l'exportation
Pour les activités de notre site du Kluizendok à Gand (Evergem), l'impact du Brexit est également perceptible. C'est là, entre autres, que sont préparées et chargées les cargaisons de BP-Castrol destinées au Royaume-Uni. Selon Ann Buyl, responsable du site, les délais d'attente au bureau de douane externe sont particulièrement ennuyeux : « Ce temps d'attente est en moyenne de 1,5 à 2 heures, mais peut exceptionnellement aller jusqu'à 4 heures. Qui plus est, le bureau ferme à 18 heures. Nous devons donc nous assurer que toutes les expéditions soient prêtes le matin afin qu'elles puissent être chargées immédiatement, et ce n'est qu'après que nous pouvons demander les formulaires de douane. »
Autre ajustement : les marchandises à destination du Royaume-Uni doivent désormais être transportées sur des palettes fumigées. « Ces palettes subissent un prétraitement spécial pour contrer les organismes nuisibles présents dans le bois », explique M. Buyl. Cela doit également être indiqué dans la documentation douanière.
Bien que le Brexit ait entraîné quelques ajustements et des formalités administratives supplémentaires, nous constatons que l'impact pour Distrilog Group a été limité grâce à l'engagement et à la capacité d'adaptation de nos collaborateurs.
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